Composé d'une cinquantaine d'épisodes de quatre pages, Une longue route de Fumiyo Kouno raconte l'histoire d'un couple bancal, Sôsuke et Michi. Le premier est paresseux, infidèle et fantasque, la seconde est sérieuse, pratique, et en même temps, un peu toujours dans son petit monde. Plus ou moins forcés à se marier par leurs parents, ils cohabitent ensemble pour le meilleur et pour le pire...
Pour ceux qui connaissent les autres œuvres de Fumiyo Kouno, Une longue route possède les mêmes qualités que celles déjà parues en France. Il s'agit d'une peinture du quotidien empreinte de poésie et teintée parfois d'une touche de fantastique.
Le dessin de Fumiyo Kouno est comme d'habitude, simple, sans trames, mais rend très bien les différentes ambiances. Trois épisodes - Petite patate douce, Miroir aquatique et Enquête d'automne - ont été réalisés au fusain et sont sans paroles tandis qu'un épisode - Le pays des mandarines - est en bichromie.
Pour ceux qui n'ont encore jamais lu l'auteur, Une longue route n'est pas le meilleur point d'entrée pour découvrir son travail. La contrainte des quatre pages se fait parfois sentir, certains épisodes, sûrement pour des raisons culturelles, sont assez hermétiques et un sentiment d'ennui se dégage quand on les lit tous à la suite.
Ceci dit, cela ne fait pas du tout d'Une longue route une œuvre à éviter, car le quotidien de Michi et Sôsuke est plein de charme et les personnages ne manquent pas de sel avec leurs caractères bien à eux, mais Pour Sanpei de Fumiyo Kouno, dans le même genre, est nettement plus réussi.
Pour ceux qui connaissent les autres œuvres de Fumiyo Kouno, Une longue route possède les mêmes qualités que celles déjà parues en France. Il s'agit d'une peinture du quotidien empreinte de poésie et teintée parfois d'une touche de fantastique.
Le dessin de Fumiyo Kouno est comme d'habitude, simple, sans trames, mais rend très bien les différentes ambiances. Trois épisodes - Petite patate douce, Miroir aquatique et Enquête d'automne - ont été réalisés au fusain et sont sans paroles tandis qu'un épisode - Le pays des mandarines - est en bichromie.
Pour ceux qui n'ont encore jamais lu l'auteur, Une longue route n'est pas le meilleur point d'entrée pour découvrir son travail. La contrainte des quatre pages se fait parfois sentir, certains épisodes, sûrement pour des raisons culturelles, sont assez hermétiques et un sentiment d'ennui se dégage quand on les lit tous à la suite.
Ceci dit, cela ne fait pas du tout d'Une longue route une œuvre à éviter, car le quotidien de Michi et Sôsuke est plein de charme et les personnages ne manquent pas de sel avec leurs caractères bien à eux, mais Pour Sanpei de Fumiyo Kouno, dans le même genre, est nettement plus réussi.