Les onomatopées sont des mots qui imitent le bruit produit par un être, un animal ou une chose. Certaines sont conventionnelles, d'autres crées de toutes pièces au gré des besoins.
Suivant la langue, le cri d'un même animal change, ainsi le chat au Japon fait "nya~nya~" tandis qu'en France, il fait "Miaou".
Les onomatopées font partie intégrante de la langue japonaise. En plus de celles répertoriées dans le dictionnaire, les adultes comme les enfants en improvisent chaque jour.
Dans les mangas, les onomatopées sont utilisées très fréquemment, parfois au détriment du texte. Même les choses à priori silencieuses comme un sourire (niko niko) ont un son.
Face aux onomatopées, on assiste chez les éditeurs à différents cas de figures :
1) Absence totale de traduction
2) Traduction partielle
3) Traduction totale
Visuellement, cela donne :
1) Onomatopées japonaises incompréhensibles, mais dont on peut éventuellement déduire le sens grâce à l'image.
2)
a) Onomatopées japonaises incompréhensibles parfois sous-titrées, parfois entièrement remplacées. Et là, on se demande quel est le critère de traduction...
b) Onomatopées remplacées par le son japonais en romaji revient à ne pas traduire.
Ainsi, si je lis "niko niko", il faudra que je devine que c'est le "bruit" du sourire, exactement comme si l'onomatopée n'avait pas été touchée.c) Onomatopée japonaises remplacées par un son anglais revient à traduire dans la mauvaise langue.
Exemple : traduction du son "kaaa" par l'anglais "blush" pour "rougissement"
3)
a) Onomatopées originelles entièrement remplacées par des onomatopées traduites, ce qui fait qu'on perd en général une partie du dessin et même parfois une esthétique propre à l'onomatopée japonaise quand celle-ci occupe la majeure partie du dessin.b ) Onomatopées toutes sous-titrées même quand un simple coup de gomme pourrait masquer le son original, ce qui alourdit considérablement l'image.
c ) Onomatopées sous-titrées quand elles sont trop sur le dessin et remplacées dans les autres cas (fond blanc, gris, noirs, trames)
Conclusion :
1) Ne pas traduire du tout n'est pas un choix esthétique, mais clairement un choix économique.
2) Traduire partiellement reflète surtout un manque de rigueur. Pourquoi traduire cette onomatopée là et pas cette autre ? Pourquoi traduire sans traduire en remplaçant par le son japonais qui n'a pas plus de sens pour le lecteur français ?
3)a) Traduire toutes les onomatopées en les remplaçant est le plus coûteux, mais suivant le travail graphisme opéré, le risque de destruction d'une partie du dessin est fort.
Cependant, quand le travail est soigné (et coûte donc plus cher), les pertes d'images sont minimes voire inexistantes.b) Traduire uniquement avec sous-titres est moyennement économique, et surtout, le résultat final est lourd.c) Solution presque aussi coûteuse que tout remplacer, car il faut choisir quand sous-titrer et quand remplacer, mais au moins tout est traduit sans que le dessin soit détruit.
Vous comprendrez que je préfère la dernière solution qui, malheureusement n'est pas vraiment appliquée en France.
Suivant la langue, le cri d'un même animal change, ainsi le chat au Japon fait "nya~nya~" tandis qu'en France, il fait "Miaou".
Les onomatopées font partie intégrante de la langue japonaise. En plus de celles répertoriées dans le dictionnaire, les adultes comme les enfants en improvisent chaque jour.
Dans les mangas, les onomatopées sont utilisées très fréquemment, parfois au détriment du texte. Même les choses à priori silencieuses comme un sourire (niko niko) ont un son.
Face aux onomatopées, on assiste chez les éditeurs à différents cas de figures :
1) Absence totale de traduction
2) Traduction partielle
3) Traduction totale
Visuellement, cela donne :
1) Onomatopées japonaises incompréhensibles, mais dont on peut éventuellement déduire le sens grâce à l'image.
2)
a) Onomatopées japonaises incompréhensibles parfois sous-titrées, parfois entièrement remplacées. Et là, on se demande quel est le critère de traduction...
b) Onomatopées remplacées par le son japonais en romaji revient à ne pas traduire.
Ainsi, si je lis "niko niko", il faudra que je devine que c'est le "bruit" du sourire, exactement comme si l'onomatopée n'avait pas été touchée.c) Onomatopée japonaises remplacées par un son anglais revient à traduire dans la mauvaise langue.
Exemple : traduction du son "kaaa" par l'anglais "blush" pour "rougissement"
3)
a) Onomatopées originelles entièrement remplacées par des onomatopées traduites, ce qui fait qu'on perd en général une partie du dessin et même parfois une esthétique propre à l'onomatopée japonaise quand celle-ci occupe la majeure partie du dessin.b ) Onomatopées toutes sous-titrées même quand un simple coup de gomme pourrait masquer le son original, ce qui alourdit considérablement l'image.
c ) Onomatopées sous-titrées quand elles sont trop sur le dessin et remplacées dans les autres cas (fond blanc, gris, noirs, trames)
Conclusion :
1) Ne pas traduire du tout n'est pas un choix esthétique, mais clairement un choix économique.
2) Traduire partiellement reflète surtout un manque de rigueur. Pourquoi traduire cette onomatopée là et pas cette autre ? Pourquoi traduire sans traduire en remplaçant par le son japonais qui n'a pas plus de sens pour le lecteur français ?
3)a) Traduire toutes les onomatopées en les remplaçant est le plus coûteux, mais suivant le travail graphisme opéré, le risque de destruction d'une partie du dessin est fort.
Cependant, quand le travail est soigné (et coûte donc plus cher), les pertes d'images sont minimes voire inexistantes.b) Traduire uniquement avec sous-titres est moyennement économique, et surtout, le résultat final est lourd.c) Solution presque aussi coûteuse que tout remplacer, car il faut choisir quand sous-titrer et quand remplacer, mais au moins tout est traduit sans que le dessin soit détruit.
Vous comprendrez que je préfère la dernière solution qui, malheureusement n'est pas vraiment appliquée en France.