Simple comme l'amour de Fusako Kuramochi
Shojo : vie quotidienne, romance
Série en 14 volumes
Série découverte en août 2011, lu à ce jour : 9 volumes
Simple comme l'amour (Tennen Kokekko), un shojo qui a débuté dans les années 1990 au Japon, raconte l'histoire de six enfants qui vivent dans un petit village et dont le quotidien est troublé par l'arrivée d'un garçon qui vient de Tokyo, Hiromi Ôsawa.
Soyo Migita, l'héroïne, est l'aînée du groupe et au début du récit, elle est en classe de quatrième. Elle a un petit frère qui s'appelle Kôtarô. Elle était la seule dans son niveau et lui était le seul garçon de l'école jusqu'à l'arrivée d'Hiromi. Les autres enfants sont Atsuko Yamabe qui est amie avec Soyô et qui est en classe de cinquième avec une autre fille prénommée Ibuki. Enfin, il y a les deux petites, Katsuyo qui est en CM1 et Sachie.
Pour l'anecdote, à l'époque des débuts de la série en France, les premières pages disponibles à la lecture sur le site de l'éditeur m'avaient rebuté. Pas pour les dessins dont l'aspect crayonné légèrement brouillon ne manque pas de charme, mais pour la dynamique entre Soyo et Hiromi. Un garçon détestable dont l'héroïne finit immanquablement par tomber amoureuse, c'est n'est pas ma tasse de thé, seulement, cet aspect n'est présent que dans le chapitre d'introduction intitulé "Ôsawa, un garçon bien aimable", car comme l'héroïne, on se rend vite compte qu'Hiromi n'est en fait pas prétentieux ou pénible, mais juste un garçon normal. D'ailleurs, tous les habitants du village sonnent vrais. Ils sont très humains dans leurs imperfections avec chacun leurs forces et leurs faiblesses, aussi bien du côté des enfants que de leurs parents.
Simple comme l'amour est une série calme et paisible, et certains pourraient même aller jusqu'à dire qu'il ne s'y passe rien, mais insensiblement le temps s'écoule et les enfants grandissent, vivent leurs premiers émois. Ainsi, Soyo et Hiromi qui terminent le collège au volume 6, entrent au lycée, ce qui les obligent à se rendre à l'extérieur du village. Cette expansion de l'univers de Soyo apporte son lot de nouveaux personnages et de rencontres, mais sans provoquer de gros bouleversements car l'histoire est composée de petits riens, de superstitions, de potins, et d'échos du passé. Amour, amitié, jalousie, maladie, tout est empreint de réalisme et de naturel. Les sept enfants échangent et bavardent, et les adultes s'emmêlent sans en faire des tonnes. Il faut dire qu'ils ont aussi leurs propres histoires.
En bref, Simple comme l'amour est une série à l'ambiance douce et naturelle, dotée de personnages très humains qui grandissent au fil des volumes et dont le paisible quotidien est agréable à suivre.
Soyo Migita, l'héroïne, est l'aînée du groupe et au début du récit, elle est en classe de quatrième. Elle a un petit frère qui s'appelle Kôtarô. Elle était la seule dans son niveau et lui était le seul garçon de l'école jusqu'à l'arrivée d'Hiromi. Les autres enfants sont Atsuko Yamabe qui est amie avec Soyô et qui est en classe de cinquième avec une autre fille prénommée Ibuki. Enfin, il y a les deux petites, Katsuyo qui est en CM1 et Sachie.
Pour l'anecdote, à l'époque des débuts de la série en France, les premières pages disponibles à la lecture sur le site de l'éditeur m'avaient rebuté. Pas pour les dessins dont l'aspect crayonné légèrement brouillon ne manque pas de charme, mais pour la dynamique entre Soyo et Hiromi. Un garçon détestable dont l'héroïne finit immanquablement par tomber amoureuse, c'est n'est pas ma tasse de thé, seulement, cet aspect n'est présent que dans le chapitre d'introduction intitulé "Ôsawa, un garçon bien aimable", car comme l'héroïne, on se rend vite compte qu'Hiromi n'est en fait pas prétentieux ou pénible, mais juste un garçon normal. D'ailleurs, tous les habitants du village sonnent vrais. Ils sont très humains dans leurs imperfections avec chacun leurs forces et leurs faiblesses, aussi bien du côté des enfants que de leurs parents.
Simple comme l'amour est une série calme et paisible, et certains pourraient même aller jusqu'à dire qu'il ne s'y passe rien, mais insensiblement le temps s'écoule et les enfants grandissent, vivent leurs premiers émois. Ainsi, Soyo et Hiromi qui terminent le collège au volume 6, entrent au lycée, ce qui les obligent à se rendre à l'extérieur du village. Cette expansion de l'univers de Soyo apporte son lot de nouveaux personnages et de rencontres, mais sans provoquer de gros bouleversements car l'histoire est composée de petits riens, de superstitions, de potins, et d'échos du passé. Amour, amitié, jalousie, maladie, tout est empreint de réalisme et de naturel. Les sept enfants échangent et bavardent, et les adultes s'emmêlent sans en faire des tonnes. Il faut dire qu'ils ont aussi leurs propres histoires.
En bref, Simple comme l'amour est une série à l'ambiance douce et naturelle, dotée de personnages très humains qui grandissent au fil des volumes et dont le paisible quotidien est agréable à suivre.