Gwendoline en 6 gros volumes |
Points faibles, autrement dit ce qui m'a gêné :
- Gwendoline porte l'étiquette Candy collée sur son front dans le genre blondinette à couettes ayant tous les ennuis du monde.
- C'est en effet mélodramatique : la pauvre Gwendoline perd sa mère, est délaissée par son père qui est très occupé, est repoussée par sa demi-sœur Annie (même si ça s'arrange), est maltraitée par la baronne désireuse d'épouser son père et les deux garnements qui lui servent d'enfants et n'est pas reconnue par son grand-père paternel !
Les points forts, autrement dit ce qui m'a plu :
- Malgré les nombreux aspects dramatiques, l'histoire ne manque pas de moments amusants avec entre autres une Gwendoline sauvageonne se défendant du méchant et peureux fils de la baronne.
- Les personnages sont attachants : la courageuse Gwendoline la première, mais aussi la fragile Annie ainsi que les deux fils des voisins le bel et calme Arthur et le tempétueux Edward.
- ça diffère assez rapidement du dessin animé, ce qui en fait une œuvre semblable, mais différente : ainsi, la petite enfance de Gwendoline n'occupe que la moitié du premier volume double, les serviteurs ne sont qu'en arrière-plan...
- Les animaux ont de l'importance : les chats, mais aussi et surtout les chevaux, Arthur, Edward et Gwendoline étant des passionnés d'équitation.
- Les origines de Gwendoline qui est à la fois une japonaise et une anglaise appartenant à la noblesse jouent un rôle dans la série, devenir une véritable lady étant l'objectif de Gwendoline.
- L'édition est magnifique : couverture rigide, grand format, papier épais, marque-page intégré.
En bref, bilan positif, même si la série s'adresse sans doute plus aux nostalgiques du dessin animé, on est en présence d'une courageuse héroïne dont on est curieux de voir comment elle va se sortir de toutes les épreuves qui l'attendent sur son chemin pour devenir une lady.