Mauvaises filles de Ancco (Aujourd'hui n'existe pas, Jindol et moi) est un récit complet en 1 volume qui sortira le 10 mars 2016 aux éditions Cornélius au prix de 20,50€.
Ancco sera présente au Salon du Livre de Paris.
Présentation éditeur : Jin-joo est une mauvaise fille. Elle fume, découche, nargue ses
professeurs et cause du souci à ses parents. Son père, un petit patron,
n’a que ses poings pour exprimer sa peur de la voir mal tourner. Alors
il la passe à tabac, régulièrement.
La Corée subit la crise économique de la fin des années 1990 et la violence demeure la forme la plus simple et naturelle du contact humain. Au collège, les professeurs cognent les élèves et les anciennes rossent les nouvelles. Dans l’indifférence générale, on meurt sous les coups d’un père ou d’un petit copain.
L’adolescente trouve un peu de chaleur humaine auprès de Jung-ae, la fille d’un petit voyou, encore plus paumée qu’elle. Une fugue avortée les mène jusqu’au quartier des bars à hôtesses. Si la famille de Jin-joo la récupère, la rue avale Jung-ae, qui n’aura pas de seconde chance.
Le ton âpre et désespéré d’Ancco évoque le Céline de Mort à crédit. Vivre, c’est expier. Un instant de bonheur, d’insouciance, se paie comptant. Les hommes mènent des existences lourdes, tristes et solitaires, qui se révèlent vides de sens. « Dès qu’on met le pied dehors », constate Jin-joo, « c’est plein de choses incompréhensibles. »
[Source Livre Paris & Musée de la BD Belge]
La Corée subit la crise économique de la fin des années 1990 et la violence demeure la forme la plus simple et naturelle du contact humain. Au collège, les professeurs cognent les élèves et les anciennes rossent les nouvelles. Dans l’indifférence générale, on meurt sous les coups d’un père ou d’un petit copain.
L’adolescente trouve un peu de chaleur humaine auprès de Jung-ae, la fille d’un petit voyou, encore plus paumée qu’elle. Une fugue avortée les mène jusqu’au quartier des bars à hôtesses. Si la famille de Jin-joo la récupère, la rue avale Jung-ae, qui n’aura pas de seconde chance.
Le ton âpre et désespéré d’Ancco évoque le Céline de Mort à crédit. Vivre, c’est expier. Un instant de bonheur, d’insouciance, se paie comptant. Les hommes mènent des existences lourdes, tristes et solitaires, qui se révèlent vides de sens. « Dès qu’on met le pied dehors », constate Jin-joo, « c’est plein de choses incompréhensibles. »