Série en 4 volumes |
Le concept de base - un super héros qui n'a pour ainsi dire à plus rien à faire - est excellent et permet de nombreux gags.
Si Retto demeure une figure héroïque aux yeux des enfants (et encore pas tous), pour les autres, il apparaît comme un type bizarre et pathétique - une dualité intéressante qui le rend attachant. Le monde, sauvé, n'a plus besoin de lui et il fait plus de dégâts qu'autre chose en tentant d'arrêter un voleur de sac à main, au grand dam du policier qui lui reproche de s'emmêler !
Au quotidien, l'armure qui le rend inutilement fort est anti-pratique et ses anciens camarades, chacun pour des raisons qui lui sont propres, veulent l'aider à s'en débarrasser. Pour cela, ils n'hésitent pas à employer les grands moyens, ce qui permet de chouettes affrontements. Là aussi, c'est le contraire des titres de super héros puisqu'il s'agit de faire perdre ses pouvoirs à Retto au lieu de gagner en puissance.
En bref, Fullmetal knights Chevalion offre un cocktail d'action et d'humour pas piqué des hannetons avec son super héros qui a en quelque sorte dépassé sa date d'expiration.