EXTRAIT AKAZOOM DE 45 PAGES |
La couverture de Perfect World, interpelle avec ses deux personnages
assis, la jeune fille sur une chaise, le jeune homme dans un fauteuil
roulant et le contenu ne déçoit pas, bien au contraire !
Au
cours d'une soirée professionnelle, Tsugumi Kawana qui travaille pour
une entreprise de décoration intérieure retrouve Itsuki Ayukawa, le
garçon avec lequel elle était amie au lycée et dont elle était
tombée amoureuse, mais auquel elle ne s'était pas déclarée, ce dernier
s'étant retrouvé à sortir avec une autre. Il est devenu architecte tel
qu'il en rêvait... et aussi handicapé suite à un accident, comme le
découvre une Tsugumi, choquée, à la fin de la soirée.
Au
début, l'héroïne rejette la possibilité de fréquenter une personne
handicapée, tenant même à mettre au clair auprès d'un collègue de
Ayukawa qui les voit manger ensemble, que non, ce n'est pas un
tête-à-tête ! Elle se rend cependant compte très vite que Ayukawa, avec ou
sans son fauteuil, est toujours le même. Ses sentiments pour lui ressurgissent, ce qui ne l'empêche pas d'être pleine
de doutes quant à une possible relation amoureuse avec lui...
Le caractère réfléchi de l'héroïne et le fait qu'elle souhaite être là pour Ayukawa à travers les épreuves qu'il traverse qu'elles soient physiques ou morales, la rend attachante. De son côté, le héros, passionné par son travail et qui ne se laisse pas abattre malgré ses nombreux problèmes de santé lié à son handicap, est impressionnant. On le voit ainsi travailler depuis son lit d'hôpital ou encore jouer au handi-basket.
Aux côtés de l'héroïne, le lecteur, découvre (ou redécouvre) les réalités du handicap - les marches d'escaliers impossibles à monter sans aide, les escarres, les infections urinaires, les douleurs fantômes, la discrimination positive... et aussi le regard des autres entre pitié, dégoût et curiosité.
Le caractère réfléchi de l'héroïne et le fait qu'elle souhaite être là pour Ayukawa à travers les épreuves qu'il traverse qu'elles soient physiques ou morales, la rend attachante. De son côté, le héros, passionné par son travail et qui ne se laisse pas abattre malgré ses nombreux problèmes de santé lié à son handicap, est impressionnant. On le voit ainsi travailler depuis son lit d'hôpital ou encore jouer au handi-basket.
Aux côtés de l'héroïne, le lecteur, découvre (ou redécouvre) les réalités du handicap - les marches d'escaliers impossibles à monter sans aide, les escarres, les infections urinaires, les douleurs fantômes, la discrimination positive... et aussi le regard des autres entre pitié, dégoût et curiosité.
C'est émouvant et instructif. On sent le début d'une belle histoire d'amour compliquée par le handicap.
En
bref, Perfect World offre une histoire d'amour qui ne romance pas le
handicap, mais pose un regard renseigné dessus : une réussite !
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Articles liés sur le blog :
Ce manga me fait penser à un roman que j'ai lu qui parle également d'amour et de handicap : Le chat de la voisine
Ils parlent de Perfect World ailleurs sur le web :
Avis l'Antre de la Louve
Critique Maruna
Critique Manga News
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