Série complète en 3 volumes |
La particularité de Tokyo Kaido repose sur les épaules de ses personnages principaux qui sont tous spéciaux et qu'un docteur étudiant le cerveau essaie de soigner.
Hashi, 19 ans et Hana, 21 ans, sont obligés de montrer ce qui est de l'ordre de l'intime et habituellement se tait et se cache : le premier révèle ainsi tout ce qu'il pense sans filtre et sans prendre de gants tandis que la seconde est prise d'orgasmes n'importe où, n'importe quand, y compris en public.
Hideo, 10 ans et Mari, 6 ans perçoivent pour leur part le monde différemment : il affirme avoir des super pouvoirs et voit des extraterrestres tandis qu'aux yeux de la fillette, les humains n'existent plus.
Hashi, 19 ans et Hana, 21 ans, sont obligés de montrer ce qui est de l'ordre de l'intime et habituellement se tait et se cache : le premier révèle ainsi tout ce qu'il pense sans filtre et sans prendre de gants tandis que la seconde est prise d'orgasmes n'importe où, n'importe quand, y compris en public.
Hideo, 10 ans et Mari, 6 ans perçoivent pour leur part le monde différemment : il affirme avoir des super pouvoirs et voit des extraterrestres tandis qu'aux yeux de la fillette, les humains n'existent plus.
Avec d'autres patients ayant des troubles cérébraux, il vivent dans une clinique où ils suivent le traitement du Dr Tamaki, encadrés par des infirmières et un gardien qui semble lui-même atteint...
A de nombreuses reprises, Minetaro Mochizuki nous fait voir le monde de
la même façon que Hideo et Mari ce qui donne lieu a bon nombre de
scènes bizarres et fascinantes : un monde avec soucoupes volantes, un
monde sans humains... Par moments, les choses prennent un tour surréaliste et même impressionniste, le paysage se muant en tableau de Van Gogh. L'histoire nous pousse ainsi à nous interroger sur la normalité, le monstrueux, sur ce qui est étrange et ce qui ne l'est pas et sur notre façon de percevoir le monde.
Si Hashi clame toutes ses pensées de façon crue et cruelle, le fond de son cœur, c'est plutôt ses mains qui l'expriment par le biais de son manga où un enfant mort revient à la vie sous des traits monstrueux. Comme toujours chez Minetato Mochizuki, ce que ressentent les personnages passent moins par leurs yeux et les traits de leurs visages, d'ailleurs caché par des mèches dans le cas de Hashi que par leur posture, leurs pieds et leurs mains.
Hashi est partagé entre pulsion destructrice et créatrice : il souhaite mourir et se taire enfin, mais dessine un manga. Hana, elle, est écartelé entre désir de devenir invisible aux yeux des autres et celui de vivre.
Hashi est partagé entre pulsion destructrice et créatrice : il souhaite mourir et se taire enfin, mais dessine un manga. Hana, elle, est écartelé entre désir de devenir invisible aux yeux des autres et celui de vivre.
En bref, Tokyo Kaido offre une histoire intrigante et étrange à l'image de ses protagonistes.
Prochain volume en juin 2017.
EXTRAIT LEZARD NOIR SUR ISSUU DE 26 PAGES qui introduit les principaux protagonistes
Articles liés sur le blog : présentation de la série et vidéo bande annonce
Ils en parlent ailleurs sur le web :
«Tokyo Kaido», l'asile aux enfants Par Marius Chapuis sur Libération
Tokyo Kaido, un monde qui ne vous comprend parpar Meloku sur Nostroblog
Tokyo Kaido Vol.1, critique Koiwai sur Manga News
Tokyo Kaido, critique Frederico Anzalone sur Bodoï
Tokyo Kaido, critique d'Anvil sur Le Gaffoblog
Tokyo Kaido Vol.1 "le beau est toujours bizarre", chronique Nakamanga
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