Chronique - L'atelier des sorciers, un univers plein de magie

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Seuls les sorciers peuvent pratiquer la magie, ce qui n'empêche pas la jeune Coco qui aide sa mère dans une boutique de tissus de rêver d'en faire.

Un sorcier de passage et un carrosse volant endommagé à réparer lui font découvrir la vérité : un sort ne se lance pas, mais se dessine et n'importe qui en est capable, même si cela demande du travail ! Excepté que ce n'est pas pour rien si la plupart des humains sont laissés dans l'ignorance, l'abus de magie a causé des problèmes et il y a des sorts interdits...

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L'atelier des sorciers offre un univers riche et plein de magie, magnifié par les dessins précis et détaillés de Kamome Shirahama.

L'histoire est solidement construite, les informations distillées peu à peu, le lecteur en apprenant plus sur la magie et ses fondements aux côtés de Coco qui, en cessant d'ignorer la vérité sur la magie, est passée de l'autre côté de la barrière, dans le monde des sorciers.

Au niveau des personnages, nous sommes en présence de profils assez traditionnels, que ce soit Coco, l'héroïne énergique, passionnée, maladroite, mais débordante d'idées ou Kieffrey le mystérieux sorcier qui ne l'a pas pris sous son aile par pure bonté d'âme, mais parce qu'il est à la recherche d'une piste pour retrouver les sorciers de la confrérie du capuchon qui utilisent des sorts interdits... Kieffrey a déjà trois autres disciples, dont notamment la studieuse Agathe qui se pose comme une antagoniste de l'héroïne, du moins dans un premier temps.

En dépit d'un certain classicisme, que ce soit au niveau de l'histoire ou des personnages, le charme opère dès le premier volume et se confirme dans un second opus encore plus captivant qui se termine d'ailleurs sur un suspense insoutenable.