EXTRAIT GLENAT |
Ballad Opera débute par la mort du héros, Haruto.
Cause du décès : il a reçu un chat démon sur la tête qui a été projeté par un ange.
Par un heureux hasard, l'ange et le démon cherchaient justement un jeune humain fraîchement décédé pour les aider à capturer des âmes perdues...
Le ton tragicomique est indéniable et reflète bien le titre.
L'ambiance est sombre - un shinigami, c'est un dieu de la mort et Haruto a un passé tragique dans la mesure où il a perdu sa famille dans un incendie ainsi que sa mémoire - et en même temps, il y a beaucoup de traits d'humour, notamment avec le chat démon qui joue sur sa mignonnerie.
Il faut reconnaître que le trio de personnages principaux constitué d'un ange, un démon et un shinigami n'est pas banal et c'est sans compter les secondaires entre le prêtre et le démon inventeur de gadgets...
Notez que le séduisant démon qui se transforme en chat choupi est à lui tout seul un combo gagnant puisqu'en plus d'être un beau garçon, il fait office de mascotte.
Autrement, Ballad Opera reprend la même recette que Bloody Mary, la précédente série de l'auteur, Akaza Samamiya, à savoir de l'action, du mystère lié à l'amnésie d'un de ses personnages principal, et de beaux garçons aux relations ambiguës.
Un mot sur l'édition française : Glénat a fait le choix d'une jaquette mat au lieu des jaquettes vernies habituelles, du coup en plus d'être bizarre au contact, cela s'abîme facilement, en revanche, on saluera le fait que l'éditeur ait gardé les pages de couleurs intérieures de toute beauté. Ces illustrations d'ouvertures des chapitres 1, 2 et 4 sont vraiment sublimes.
En bref, Ballad Opera offre un excellent cocktail d'action, de mystère, de tragédie et de comédie.
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