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| EXTRAIT KANA de 29 PAGES |
Le grand-père de Yawara, célèbre judoka, est un gag à lui tout seul. Petit vieux a la bouille rigolote, il tire la langue comme un gamin, est d'un sans gêne confondant et n'en fait qu'à sa tête.
Au rayon des personnages comiques, nous trouvons aussi la rivale de Yawara, une riche héritière capricieuse douée en sport, son coach, des élèves du lycée de Yawara dont notamment le capitaine du club de judo. On peut aussi citer le journaliste sportif toujours à l'affût d'informations croustillantes.
Il y a quelques plans culottes lors de certaines prises de judo que réalise Yawara en jupe, mais le titre ne joue globalement que peu la carte du sexy, l'ingrédient essentiel étant l'humour, suivi par le sport.
Cependant, si au début Yawara est une pure comédie, on entrevoit sur la fin du premier opus un ton différent, plus sérieux : un élément du passé de Yawara laisse entrevoir un soupçon de tragique dans le talent de la jeune fille pour le judo, tandis que l'avenir qui se dessine pour elle, rend émouvant son désir d'être une jeune fille comme les autres.
Titre datant des années 1986-93, Yawara a fort bien vieilli, quand bien même pour ceux habitués au style actuel de Naoki Urusawa, le choc peut être rude : quelques cases redessinées dans cette édition deluxe de Yawara sautent d'ailleurs aux yeux. Peu nombreuses, elles ont le mérite de mettre en lumière quelques déclarations bien senties de Yawara qui ne manque ni de caractère ni de force.
En bref, Yawara est une délicieuse comédie sportive. J'ai hâte d'en lire plus et de voir comment la jeune fille qui rêve d'amour et possède une indéniable aptitude pour le judo renforcée par les entraînements quotidiens que l'oblige à mener son grand-père va s'en sortir...
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