Avec Olympia Kyklos, Mari Yamazaki recycle le concept qu'elle avait développé dans Therma Romae, à savoir un personnage de l'antiquité fait des voyages répétés dans le temps jusqu'au Japon et transpose les découvertes qu'il fait là-bas dans son époque.
Malgré ce postulat commun dont découle un humour similaire, Olympia Kyklos sait innover. D'abord, notre héros est grec et non plus romain, ensuite, le Japon dans lequel il est projeté est celui de 1964 et non celui du XXIème siècle, et enfin, le thème central n'est plus les bains, mais le sport, ainsi que les arts dans une moindre mesure.
En effet, Démétrios, le héros, rêve de vivre de son métier de peintre sur céramique (à laquelle Mari Yamazaki trouve une ressemblance avec les mangas), et ce n'est que contraint et forcé par ses concitoyens qu'il fait du sport...
Sous le trait réaliste de Mari Yamazaki, l'expressivité de Démétrios, personnage très entier est retranscrite à merveille. Les passages d'une époque à l'autre sont aussi bien rendus à coup d'éclairs et
de flashs - Zeus serait-il responsable ?! - et la comparaison entre la culture grecque et la japonaise
est aussi intéressante qu'amusante. Sans l'ombre d'un doute, voir Démétrios courir nu au milieu des athlètes de 1964 vaut son pesant d'or !
J'attends la suite de patte ferme, il semblerait qu'on y croise un certain Osamu Tezuka...
Article lié sur le blog : présentation détaillée de la série dont vidéo bande annonce japonaise
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Olympa Kyklos Vol.1 - Avis La Ligne Claire
Olympia Kyklos Vol.1 - Commentaire Lecteur sur Babelio