Chronique - Comme les autres : on entend bien qu'avec son coeur

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EXTRAIT KANA de 62 PAGES

Tsubaki qui vient d'emménager dans une nouvelle ville, tombe amoureuse, comme tant d'autres héroïnes, d'un garçon avec lequel elle n'a guère échangé plus de deux mots.
Ibuki, comme tant d'autres héros auxquels une fille s'est soudainement déclarée, la rejette, mais Tsubaki s'accroche, même après avoir appris qu'Ibuki est malentendant et ne peut lui offrir l'histoire d'amour ordinaire à laquelle aspire, car elle veut vivre en écoutant son coeur, coeur qui lui a été greffé.

Comme les autres raconte une romance banale a bien des égards - une héroïne positive et pleine de vie, un héros séduisant gentil, mais renfermé sur lui-même - et en même temps unique.
Si Tsubaki a un si grand appétit de la vie et un désir d'ordinaire, c'est que sa vie ne l'a pas été pendant longtemps, elle qui a subi une opération importante. Quant à Ibuki qui n'entend pas et  communique avec les autres uniquement par écrit (papier et écran de téléphone) ou par langue des signes, il en a déjà vu de toutes les couleurs à cause de son handicap.

Bien que dans ce premier volume, tout aille un peu trop vite avec des transitions plutôt confuses entre les scènes, le handicap du héros est abordé de façon réfléchie.
Deux personnages secondaires avec lesquels le héros a des liens complexes, jouent un rôle important et mettent en lumière de nombreux problèmes.
Par ailleurs, le cadre du club photo duquel le héros est membre et que rejoint l'héroïne est également intéressant et prometteur.

En bref, Comme les autres s'annonce une romance lycéenne joliment compliquée entre photographie, goût de la vie et langue des signes.

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