Série en 3 volumes |
"J'avais oublié que j'étais à Shinjuku."
Cette phrase de l'héroïne, Ayako, étudiante dans une école de mode, résume bien mon sentiment à la lecture.
On ouvre le manga, on pousse la porte du restaurant d'Akşehir et on plonge dans un autre monde, non pas le Japon, mais dans la Turquie.
Les premières pages tout en couleur sont magnifiques avec un appel à la prière suivi d'un conte oriental et puis on passe au noir et blanc, on pénètre dans ce restaurant Akeshir (signifiant "ville blanche") ouvert le soir avec ses plats turques, ses tapis aux motifs floraux, ses danses orientales. Ayako apprend que le bijou qu'elle porte, offert par une amie, est une amulette porte-bonheur turque.
C'est à peine si nous sortons de ce microcosme turque, le temps d'un flashback et de quelques passages à l'école de mode où Ayako est jalousée par une des camarades et aimée par un autre. Cependant, les deux personnages qui interpellent et intéressent sont bien Hodja qui tient le restaurant et a un petit air de père Noël avec sa barbe blanche ainsi que Zakuro, à la fois serveuse et danseuse aux cheveux noirs comme animés d'une vie propre. On sent qu'Ayako change au contact de cette nouvelle culture qui l'inspire dans ses créations, de quoi vouloir savoir où cela va l'emmener.
En bref, Les nuits d'Akşehir nous permet le temps de quelques pages de goûter à la Turquie. Dépaysant et plaisant.
Cette phrase de l'héroïne, Ayako, étudiante dans une école de mode, résume bien mon sentiment à la lecture.
On ouvre le manga, on pousse la porte du restaurant d'Akşehir et on plonge dans un autre monde, non pas le Japon, mais dans la Turquie.
Les premières pages tout en couleur sont magnifiques avec un appel à la prière suivi d'un conte oriental et puis on passe au noir et blanc, on pénètre dans ce restaurant Akeshir (signifiant "ville blanche") ouvert le soir avec ses plats turques, ses tapis aux motifs floraux, ses danses orientales. Ayako apprend que le bijou qu'elle porte, offert par une amie, est une amulette porte-bonheur turque.
C'est à peine si nous sortons de ce microcosme turque, le temps d'un flashback et de quelques passages à l'école de mode où Ayako est jalousée par une des camarades et aimée par un autre. Cependant, les deux personnages qui interpellent et intéressent sont bien Hodja qui tient le restaurant et a un petit air de père Noël avec sa barbe blanche ainsi que Zakuro, à la fois serveuse et danseuse aux cheveux noirs comme animés d'une vie propre. On sent qu'Ayako change au contact de cette nouvelle culture qui l'inspire dans ses créations, de quoi vouloir savoir où cela va l'emmener.
En bref, Les nuits d'Akşehir nous permet le temps de quelques pages de goûter à la Turquie. Dépaysant et plaisant.
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