Série en 6 volumes |
"Hip Hip Hourra !" Voilà ce que se plaît à répéter le grand-père du héros pour l'encourager... et le cri que j'ai envie de pousser pour cette histoire !
Au collège, après avoir blessé un de ses camarades lors d'un match de basket, Kimitaka s'est replié sur lui-même et n'a plus goût à rien. Il se sent mauvais en tout. Cependant, désormais lycéen, il découvre par hasard que la fille à qui il a donné ses baskets plutôt que de les jeter s'est épanouie dans le sport auquel il a renoncé et il se demande s'il ne devrait pas tenter de faire du flamenco avec les chaussures taille 39 qu'elle lui avait alors passé en échange.
Comment expliquer la magie du Chant des souliers rouges ?
Elle tient beaucoup aux personnages humains et terriblement attachants. Il y a le grand-père un peu à côté de la plaque et ses cris plein d'enthousiasme, la mère et ses œufs au plats qui sont de vrais chef d’œuvres, la petite sœur brillante et discrète au visage marqué d'une cicatrice, les nouveaux amis que se fait finalement Kimitaka, et aussi bien sûr Takara la fille aux trop grands pieds et mains qui se faisait traiter de kappa et qui a trouvé sa passion avec le basket ball.
La manière de narrer de Mizu Sahara participe aussi grandement au charme, de même que son trait expressif. Il y a quelque chose de beau à voir Kimitaka sortir de sa coquille à petits pas, ce passage de la mélancolie à l'espoir, de la fin de la déprime au début d'une passion... Le récit se déroule tout en douceur avec comme fil rouge, les chaussures de baskets et de flamenco.
En bref, avec Le Chant des souliers rouges, Mizu Sahara offre à nouveau une histoire poétique où le héros reprend goût à la vie.
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