Emi Magique raconte l'histoire de Maï qui rêve de devenir magicienne dans la compagnie de ses grands-parents Les Magicalatts.
Encore jeune et considérée comme une gamine par Shô, le lycéen en pension chez ses grands-parents dont elle s'est amourachée, elle n'est pour le moment pas très douée en magie. Elle est aussi énergique que maladroite.
Heureusement, son chemin va croiser celui de Topo, un lutin écureuil volant qui va la transformer en une jolie magicienne aux pouvoirs extraordinaires.
Derrière les couvertures de toute beauté aux rabats splendidement
illustrés, les dessins intérieurs sont typiques des années 80.
Chaque volume est completé par de charmantes petites
histoires courtes sans élement fantastique et sans rapport avec Emi
Magique. Il y en a au total quatre pour les trois volumes qui composent la série.

Techniquement, il est tout à fait possible de lire le manga sans avoir vu le dessin animé de 38 épisodes datant des années 1985-1986, mais il faut reconnaître que le manga qui a été publié au Japon en parallèle avec l'animé constitue un bon complément à ce dernier.
Le focus y en effet différent, les spectacles magiques sont pratiquement absents, et ce sont les sentiments amoureux de Maï pour Shô, qui, pour sa part a eu le coup de foudre pour Emi Magique dont il ignore la véritable identité, qui sont au centre de l'histoire.
Shô est, par excellence, le beau garçon à qui tout réussi. Plus passionné par la boxe que par la magie, il n'a d'yeux que pour Emi, n'ayant cure des autres filles qui lui courent après.
Maï a notamment comme rivale amoureuse, Nagisa, très franche et brutale aussi, ce qui change des rivales spécialistes des coups de bas.
Preuve que la romance est au centre du manga, Topo le lutin a aussi le droit ses intérêts amoureux !
En bref,
Emi Magique est sans doute une oeuvre à réserver aux fans du dessin animé et à ceux ayant la nostalgie des années 80, mais cela a beau être plutôt anecdotique, la magie opère !
Sur ce, vous m'excuserez, j'ai un dessin animé à (re)voir...
couvertures japonaises d'origine