mardi 17 janvier 2017

Perfect World : 5% reversés à Handicap International

L'éditeur Akata s'est engagé à reverser 5% du prix de chaque exemplaire de Perfect World Vol.3 qui sortira le 9 février 2016 au prix de 6,95€  à Handicap International France jusqu'au 30 juin 2017. La série est selon l'éditeur le second meilleur lancement shojo de 2016.
 [Source Akata Facebook]

Commentaire du Mangachat : un beau geste de l'éditeur pour un beau manga... Lire ma chronique du volume 1. Le titre fait parti de mes favoris de 2016. Pas de doute j'achèterai le volume 3 à sa sortie.
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Extrait - Bungô Stray Dogs - 40 pages

Acheter Bungô Stray Dogs sur AmazonEXTRAIT OTOTO de 40 PAGES du manga policier fantastique  Bungô Stray Dogs Vol.1 qui sortira le 3 février 2017 en même temps que le volume 2 au prix de 7,99€ chacun dans la collection Seinen des éditions Ototo.

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Commentaire du Mangachat après lecture de l'extrait : il y a clairement du potentiel à ses écrivains détectives aux pouvoirs surnaturels, mais je n'ai pas spécialement accroché à ce début.

Extrait - Nuisible - 47 pages

Acheter Nuisible volume 1 sur AmazonEXTRAIT KANA SUR IZNEO de 47 PAGES du manga horrifique Nuisible Vol.1 sur 3 qui sortira le 20 janvier 2017 dans la collection Big Kana.

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vidéo bande annonce 

Commentaire du Mangachat après lecture de l'extrait :  déjà que je n'aime pas trop les insectes, c'est pas ce manga qui va me réconcilier avec eux, mais cet extrait promet une histoire des plus effrayantes avec une fille aussi magnifique que dangereuse. Une cousine de Tomié ?

Vidéo bande annonce - Riku-do, la rage aux poings

Acheter Riku-do sur AmazonRiku-do Vol.1 / 9+ de Toshimitsu Matsubara sortira le 8 février 2017 au prix de 7,99€ dans la collection Seinen des éditions Kazé.

Article lié sur le blog : présentation détaillée de la série

Commentaire du Mangachat après visionnage : pendu, drogue, sang, colère, larmes... Cela promet une série coup de poing au sens propre et figuré. Le titre est déconseillé au moins de 16 ans.





Chronique - Dragon Head, déraillement de train et des esprits...

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Seinen en 5 volumes doubles
Dans un tunnel, un train déraille avec à son bord des élèves japonais partis en voyage scolaire et rentrant à Tokyo. Teru, l'un d'entre eux se   retrouve dans le noir au milieu des débris et des cadavres.  

Attention chef d’œuvre ! La formule peut sembler exagérée, mais c'est ce que j'ai ressenti à la lecture. J'ai été happée entre les pages de Dragon Head.  

L'une des forces de ce début est de jouer sur le fait qu'il ne s'agit  peut-être pas d'un simple accident, mais la conséquence de quelque chose de beaucoup plus grave. Et les lecteurs, comme les personnages, sont plongés dans le noir et l'ignorance. 
 
Dans les décors soignés du train sens dessus dessous, trois survivants évoluent, chacun bien différent. Bien qu'il soit horrifié et effrayé, Teru a la volonté de s'en sortir. Ainsi, son premier réflexe est d'obtenir de la lumière, puis de se renseigner sur ce qui s'est passé en dégotant une radio. Nobuo, le second garçon survivant se laisse engloutir par la frayeur et  l'obscurité et sombre dans la folie, ce qui le transforme en élément dangereux capable de faire n'importe quoi. Ako, la fille, est clairement sous le choc et ne fait que réagir aux actions des deux garçons. 
Le premier est attachant, car lui aussi se débat avec la peur, mais va toujours de l'avant. Face au second on est partagé entre pitié et effroi devant son retour à un état primitif : maquillage tribal, sacrifices... Quant à la dernière, on reste pour le moment dans l'expectative.   

De façon intéressante, on remarque que même avant Chiisakobé, Minetaro Mochizuki accordait beaucoup d'importance aux mains et aux pieds des  personnages. C'est toute l'expressivité du corps qui entre en jeu et  pas seulement celle du visage. 

Seules échappées de ce monde tout en noir et gris empreint de cadavres et de sang où nous sommes enfermés au même titre que les personnages : les souvenirs de Teru et Ako du monde extérieur où pointent les regrets de ne pas s'être  montrés plus aimables avec leurs parents qu'ils risquent de ne plus  jamais revoir.  

Alors que les mangas de survie avec des jeux aussi horribles qu'étranges pullulent, Dragon Head est un manga catastrophe qui joue aussi la carte de la survie de façon bien plus réaliste et donc plus effrayante.

En ce qui concerne l'édition, elle pèse son poids, ce qui est logique vu son grand format, son papier épais et ses quelques 400 pages dont les premières, en couleur, sont de toutes beautés. Elle est dotée d'une préface de Pope et d'une  postface de Sébastien Langevin qui porte une regard intéressant sur l'histoire et ses personnages.  
http://mangaconseil.com/img/coupcoeur-manga.png

En bref, si comme moi vous étiez jusque là passé à côté de Dragon Head, ne ratez pas ce train-là ! Dragon Head est un récit oppressant, haletant, angoissant, et terriblement prenant.

Vivement la suite et je ne vais guère tarder à me pencher sur Maiwai parce que Minetaro Mochizuki a vrai un talent de conteur et de mise en scène.